De par l’impact durable de cette mécanique, elle est prévue pour être principalement, mais pas exclusivement pour autant, utilisée par les PJ (pour alimenter des détails graphiques illustrant l’efficacité de leur attaque qui met hors d’état de nuire un adversaire rapidement comme pour commencer à débiliter un adversaire récurrent qu’ils devront combattre à plusieurs reprise tout au long d’une campagne ou lors d’un long combat de boss) et certains ennemis particulièrement dangereux (qui pourront ainsi affaiblir les PJ durablement, rappelant au joueur que si un personnage gagne en puissance avec le temps, la fin prématurée de sa carrière n’est jamais totalement hors de propos).
Si un personnage inflige au moins cinq dégâts lors d’une attaque, l’attaque est exécutée de manière particulièrement destructrice et mutile sa cible. Si la cible d’une telle attaque venait à guérir, elle en garderait une cicatrice particulièrement atroce en guise de souvenir, en plus d’une ou plusieurs séquelles à définir par le MJ.
Ces effets sont à nuancer selon le contexte. Un hydrocarde aura probablement du mal à décapiter un dragon, mais la blessure reste conséquente (Pour reprendre l’exemple de l’hydrocarde mutilant un dragon à la tête, on peut considérer un œil crevé, une blessure profonde qui entaille la jugulaire ou sectionne un muscle maxillaire).
Si un personnage mutilé devient, aux yeux de son joueur, inintéressant, voire impossible, à jouer (soit parce que le malus infligé rend le concept du personnage inefficace ou tout simplement parce qu’il commence à en cumuler trop au goût du joueur), le concept de personnage mentor est là pour lui.